Transformer sa marque en média : le mode d’emploi en 4 leçons

L'oeil de Cosa

Comment faire de sa marque un média ? Un vrai. Qui ne ronronne pas, ne radote pas, ne radine pas non plus sur la créativité. À l’occasion du salon All for Content, trois regards se sont croisés sur le sujet : celui de l’agence avec Louis Dumoulin (directeur de création chez Cosa), celui du média So Good), et celui de l’annonceur avec Romain Ménard (Head of Social Media & Influence chez Hello Bank!)

 

Voici ce qu’ils retiennent de l’exercice, en mode pratico-pratique.

1. Changer de posture

Premier pas : sortir de la logique promo. Une marque média ne parle pas que d’elle. Elle raconte le monde de ses clients, avec sincérité. C’est ce que fait So Good en abordant les sujets RSE sans langue de bois, ni injonction héroïque. Par exemple ? Des chroniques engagées pour les surgelés Picard diffusées… dans les magasins de l’enseigne sous forme de pastilles radio. Décalées, incarnées,… et bien plus puissantes et qu’un PowerPoint sur l’impact carbone.
Une bonne marque média est “intéressante, pas intéressée” pour reprendre les mots de Romain.

2. Trouver le bon équilibre entre marque et média

Hello Bank! en a fait l’expérience : trop de produit, ça ne parle pas. Trop de média, ça s’éparpille. La solution ? Un contenu social média centré sur les usages, avec des humains (collaborateurs, clients) au cœur de la narration. L’UGC devient levier d’authenticité, la voix de la marque est conversationnelle.

“Dans marque média, il y a marque et média… il ne faut oublier ni l’un ni l’autre. Ne pas s’excuser de parler de sa marque pour éviter l’hypocrisie du publireportage, mais toujours considérer la valeur ajoutée média apportée à son audience. » , nous rappelle Hamid à bon escient.

3. Penser comme un média, produire comme une marque

Cosa l’a appliqué avec Domaines Barons de Rothschild : un site vitrine transformé en magazine, avec de vraies plumes, de vrais sujets. Résultat : +40 % de trafic, temps de visite doublé, et un contenu devenu carburant pour newsletters, social media et influence.Un bon article peut nourrir 20 posts. Concevez vos contenus comme des masters adaptables sur toutes vos chaînes.

4. Mesurer ce qui compte (vraiment)

Chez So Good comme chez Hello Bank!, c’est ce qui pilote les arbitrages éditoriaux.

Conclusion ?

Pas besoin d’être une rédaction de 50 personnes pour devenir un média. Il suffit d’adopter les bons réflexes : éditorialiser, incarner, structurer… et ne pas avoir peur de surprendre.
Comme le disait Louis en ouvrant sa conférence : “vous avez choisi la bonne salle.”

Et, dans cette salle, on a même une une boîte à message, en haut à droite ce cette page – n’hésitez pas à en faire bon usage si vous voulez discuter du devenir média de votre marque !